Stériliser les pauvres, tremper son derrière musclé dans l'eau qui fume

Ca commence tout doucement, par Klarsfeld fils, qui y va de ses conseils aux Roms sur la natalité. Et puis y'a l'autre baudruche en carton, qui parle de quotient familial : immédiatement, la machine dite de la "réacosphère" se met en route. Champion, guide suprême et gourou, Didier Goux fait son coming-out :

"Sinon, il y a un argument que je n'ai encore lu nulle part, qui milite pourtant de manière incontestable, me semble-t-il, pour le maintien de ce fameux quotient – et c'est précisément celui que les camarades étatistes et redistributeurs utilisent en faveur de sa suppression : les mesures préconisées par François Hollande vont désavantager les familles aisées ayant de nombreux enfants et profiter aux familles pauvres ayant également de nombreux enfants. 

Or, qui obtient généralement une progéniture intelligente, bien élevée, lavée sous les bras, réussissant dans ses études, menant des carrières qui seraient lucratives pour elle si on abrogeait le socialisme, et donc susceptible de payer vos sacro-saintes retraites ? Les riches. Et qui infeste la société de petits drogués braillards, stupides, violents, RMIstes par vocation, détrousseurs de vieilles dames par nature, dès le départ aigris par l'état de semi-clodo qui sera de toute façon le leur ? Les pauvres. Lesquels, parfois, ne parlent même pas la langue et sont d'un blanc douteux, je le note au passage.

Donc, non seulement il ne saurait être question de toucher au quotient familial tel qu'il est, mais il conviendrait au contraire d'accentuer encore le favoritisme qu'il engendre. Et, dans ce même élan de réalisme que je préconise, on pourrait commencer à songer à la suppression pure et simple des allocations familiales, ce qui agirait très certainement comme une sorte d'hystérectomie mentale sur ces empafées de smicardes qui se font faire à la chaîne des enfants en louchant – un œil sur la lézarde du plafond, l'autre sur le compteur de la pompe à phynances."

Bon... soit... le problème est que le garçon est pas isolé, toute la fosse aux christiano-nationaux-machins se met en branle : on se cache plus du tout, en fait - et c'est bien à ça que sert internet, il semblerait. On en veut en plus aux allocs qu'entretiennent une armada de loqueteux, de métèques, de chômeurs, et même de smicards, ben tiens.

L'eugénisme est en petit renouveau, en témoigne ce très bizarre site érotico-eugéniste pour la défense des roux (les-elegances.com - attention ce site est plutôt violent, il n'est pas nécessaire de s'y aventurer... par contre on y voit tout un tas de foufounes et zizis de garçons).

Bon la première, c'est la version heroic fantasy clairement. Quant à la seconde elle est donc conservatrice et libérale. Et conseillère municipale FN... Ah oui, les trois? Et de géniteurs sains, alors... Et réserviste dans la marine, diantre...  La troisième on ne sait pas, mais elle supporte apperement très peu les vêtements étriqués.

Allons au bout des choses : il serait temps de prendre exemple sur ceux qui ont su manier le bistouri pour se débarasser de la racaille. Il y a bien eu les nazis, soit, les Etats-Unis avec les handicapés mentaux et les indiens, le Canada pareil etc...

Mais l'émission l'effet papillon (sur canal - revisible pendant une semaine) a ressorti un dossier plus chaud encore que la braise : le monsieur Fujimori. Ce monsieur, demi-dictateur, demi thérapie de choc FMI, a conduit un bien beau projet de stérilisation des quechuas pour éviter que ces pauvres bougres ne viennent crever la dalle à leur tour. C'est un peu le darwinisme social au carré : s'il reste des scories non éliminées par le Struggle for life, il convient à l'état, en avance sur son temps, d'éliminer la menace dans l'oeuf. Et, avec l'accord de l'ONU et le soutien financier des USA, évidement, il a entreprit de faire ligaturer les trompes à tout un tas de femmes analphabètes et pas au courant. Sans anesthésie, à l'occasion, bien sûr.

Donc plutôt que d'aller nous chercher des modèles allemands, pour leur tip-top croissance, ou même anglais, pour leur superbe triple A, je voudrais soumettre au vote populaire l'exemple péruvien. S'il vous plaît - qu'on en termine avec les handicapés, les nègres, les roms, et les smicards mêmes. Et ceux qui sont pas roux.

Tiens je suis au chômage dès la fin de la semaine : à nous deux, Opinel.