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Le Chien, blog participatif
15 février 2012

Le Feuilleton à lire

 

Bon, au lieu de chercher du boulot, hein, j'ai préféré pondre un feuilleton. Pour plus de lisibilité, j'ai réuni ici les premiers épisodes. Rappelons que le titre est Les mystères d'Old El Paso, librement inspiré d'une chanson mort-né.

Nous n'irons pas à Mexico

 Le mexique.

"Old el Paso".

    Le Mexique, donc, germait dans ma tête comme un haricot germait dans le coton, à l'école maternelle André Marie. Il m'apparaissait non plus comme une alternative crédible, mais comme ma seule échapatoire : le problème étant que je ne voulais pas que l'on me confonde jamais avec Luis Mariano, seul francophone à ma connaissance à avoir visité ce pays sauvage et brulant. Non pas que je n'aimais pas Luis Mariano, mais Luis Mariano était mort. Et je ne voulais pas passer pour mort, ni même mourir d'une hépatite mal soignée, d'une quelconque hémorragie cérébrale, ni non plus chanter des chansons napolitaines, ni naître au pays basque – pour des raisons que l'on comprendra aisément. Je n'était pas sûr, en sus, de pouvoir être qualifié de Ténor.

 

Luis_mariano

    Par ailleurs, au centre commercial Odysseum (« Source d'énergie »), on pouvait trouver un hypermarché, des bijoux, des lunettes, des jeux, des voyages, une banque, de la parapharmacie, des chaussures et de la lingerie. Il était desservi par la première ligne de tramway. Il y avait un aquarium (5000 m2), un planetarium, une patinoire. Le centre commercial seul représentait une surface de 12 000 m2, auquel il fallait adjoindre plusieurs hectares de parking. Quand on avait vu les poissons, on pouvait se restaurer dans l'un des 16 établissements prévus à cet effet. Où l'on ne demandait pas de faire la vaisselle.

    La mascotte d'Odysseum était un petit personnage vivant dans un casque grec.

Peut-être que se ressourcer à Odysseum, source d'énergie, valait le jeu, valait la chandelle, et pouvait s'avérer être un compromis valable à mes envies d'ailleurs.

 

    En effet, un ticket de tramway – le tramway était fleuri vert et jaune sur fond orangé, coûtait 1,40 euro aller-retour, et un ticket aller-retour valait 2,50 euro. Le réseau recouvrait actuellement 35 km, mais devrait parvenir prochainement au total de 54,4 km.

    Un départ pour Mexico valait le même jour, par la compagnie Air France, 2826,69 euro – pour bénéficier de ce tarif avantageux, il était nécessaire néanmoins de faire vite, car il n'existait plus que 6 billets disponibles. Sur le site du comparateur de billets, l'ancien entraîneur Guy Roux posait les bras croisés devant un avion blanc – ce que le poète traduirait comme étant une invitation au voyage efficace.

 roux80

  Restait l'attraction exercée sur moi par la société Old el Paso, objet de bien des fantasmes, qui commercialisait le kit nécessaire à la confection de tacos, enchiladas, et burritos. Les vidéos commerciales de l'entreprise ne permettaient pas de déterminer avec certitude le lieu exact de tournage. Après enquête, il s'était avéré que la maison mère, General Mills, était en fait américaine, et sa mission consistait en réalité «  à innover pour rendre, à travers le monde, la vie des gens plus saine, plus facile et plus riche. »  Le chiffre d'affaires global s’élevait à 16 milliards de dollars pour l’année fiscale 2010.

 

    Un départ pour Minneapolis, le jour même, valait, en avion, par la compagnie Air France 772,59 euro – pour bénéficier de ce tarif avantageux, il était nécessaire néanmoins de faire vite, car cette offre prenait fin aujourd'hui. Sur le site du comparateur, l'ancien entraîneur Guy Roux posait toujours les bras croisés devant un avion blanc : il n'avait pas bougé.

 

772,59 euro correspondait au tarif pour un aller-simple.

 

    La différence de tarif pouvait s'expliquer facilement par le fait que Minneapolis se trouvait à une latitude de 44° 58′ 48.36″ N et une longitude de 93° 15′ 6.72″ W, contrairement à la ville de Mexico (19° 25′57″ Nord, 99° 07′ 54″ Ouest).

 

    Le plus regrettable, au fond, était le fait que Minneapolis jouissait d'un climat continental, et que l'on avait relevé le 21 janvier 1888, la température record de – 40,55 °. De plus Minneapolis était confrontée à un phénomène météorologique dangereux, nommé derecho, se classant dans la catégorie des systèmes convectifs de méso-échelle, et dont la caractéristique principale, en dehors de vents violents, est le fait d'être un véritable temps de chiotte - comme vous pouvez le constater sur ce schéma.

 Boundery_waters_Canadian_Derecho_radar_image

 épisode 2

Le Général Boulanger ne jouera plus au tennis (désormais).


Enfin, si on convenait que cette température polaire sur Minneapolis jouait peu en sa faveur pour, disons le touriste moyen, 1888 n'était pas non plus l'année la plus représentative du siècle. Souvenons-nous que les évènements s'y étaient précipités outre-atlantique de manière assez aléatoire - voire fantastique : le Sud de la fédération avait majoritairement voté aux élections pour le candidat démocrate; 49% de la population américaine totale avait voté pour lui; mais en fait c'était le candidat Benjamin Harrison qui avait gagné l'élection pour le Parti Républicain, avec 48% des voix; un peu plus tard, le 17 juin exactement, et par relation de cause à effet, Bertha Townsend (qui avait, pour peu que l'on pratique la science de l'ethnoprénominie, vraisemblablement du sang teuton) remportait le Championnat National de tennis à Philadelphie, 6-3, 6-5.

Grover Cleveland, candidat malheureux à l'investiture suprême, avait échoué à conquérir son deuxième mandat présidentiel tandis que Bertha remportait le tournoi pour la seconde année consécutive.

Selon tous les témoignages, l'été fut d'ailleurs bien plus doux à Philadelphie qu'à Washington cette année là. Force est de constater d'ailleurs que la température n'était jamais descendue dans cette première ville en dessous de -24° (en février 1934, autant dire que personne, de Bertha ni de Grover, ne pouvait s'en douter alors).

Il est très remarquable, en outre, que la veille de ce jour le plus froid de l'histoire de Minneapolis, naissait en France Georges Bernanos, tandis que le lendemain (le 22 donc - mais les fuseaux horaires posent des questions d'interprétation) l'on fêtait l'arrivée au monde de Rodolfo Gaona. Le premier, né à Paris, mourra à Neuilly - preuve qu'à l'époque, l'écriture et l'Action Française, ça payait. Le second, premier grand matador mexicain, naquit à Léon de los Aldama, déja grande ville industrielle, déja Capitale de la chaussure, et mourut à Mexico - pour les enfants de 1888, l'ascension sociale n'était alors pas une chimère.

Bref, il y avait beaucoup à faire en 1888, et encore plus à dire, d'autant que les guerres indiennes n'étaient pas tout à fait terminées - les cheyennes étaient parqués, soit, mais Sitting Bull et Big Foot et les restes des peuples sioux couraient toujours.

En France, le Général Boulanger et Déroulède crevaient d'envie d'aller à la baston contre les chleus - mais je ne sais pas si cela concernait mon enquête directement, hormis la pauvre Bertha, victime corollaire de son succès sur les cours.

C'était écrit, 1888 ne serait pas que le froid, ce sera la guerre...

 

épisode 3

La guerre et l'incroyable histoire du chien saucisse.

Plus tard.

J'étais en proie à l'irrésolution : mon non départ, toutes ces images qui se télescopaient dans ma mémoire... Tout m'apparaissait crypté et, en même temps, jamais je n'avais, semble-t-il, vu aussi clair, si loin. Tout prenait la forme d'un kaléidoscope.

Par exemple, vers le soir, je restais longtemps perplexe en pensant que, sur les vidéos des manifestations grecques, le chien errant Loukanikos, qui apparaissait sur la majorité des photos représentant les émeutes jusqu'alors, avait disparu. Capturé? Exécuté? Etais-je en proie au désordre mental de la "sur-interprétation"? Devenais-je extra-lucide ou simplement voyant?

Je ne pouvais détacher mon esprit du fait que le magasine Time l'avait élu personnalité de l'année. Le doute était bel et bien permis : son aura dérangeait...

Et, ayant appris le grec à l'âge de 12 ans, je n'ignorais pas que son nom signifiâsse Saucisse.

Gênant le chien saucisse? Mais pour qui?

Un peu plus tôt, à Marseille, un autre chien déja nommé saucisse avait fait campagne aux élections municipales, avant d'enchaîner les plateaux télés, de faire une chanson. De participer à une chronique dans le grand quotidien Métro. Une place du chien saucisse avait fait son apparition à Marseille le 14 septembre 2000. Il participera à l'édition 2009 de l'émission Secret Story.

Une éphémère Cuvée du Chien saucisse fera aussi son apparition à la cave de Roquemaure, en 2002.

Chien. Saucisse. Quelque chose de signifiant se cachait dans cette association.

HOT-DOG.

Le nom avait cours depuis 1884 aux Etats-Unis... tiens, tiens... 4 ans avant cet hiver si rigoureux... un siècle et demi avant les évènements grecs... perro caliente... cachorro-quente en portugais... Re Gou en chinois... roteux pour les québecois... les mots semblaient vides, creux... et pourtant porteurs de sens.

En observant avec plus d'attention le tableau de Miro du chien aboyant à la lune, l'analogie charcutière était pourtant frappante...

miro-joan-chien-aboyant-a-la-luneQue pouvait raconter le chien saucisse sur le Mexique? Quel rapport entretenait-il avec Minneapolis?

Il est vrai que l'année 1934, celle de la température la plus froide sur Philadelphie, avait aussi été celle de l'entrée en guerre des Etats-Unis contre le Mexique - mais la Philadelphie du championnat de Tennis gagné par Bertha (en simple) en juin 1888 nous éloignait sûrement du Minneapolis de la General Mills.

C'est vrai aussi que les évènements d'octobre 1934 précipitèrent en Espagne le clivage menant au Front Populaire, puis à la guerre... d'où Miro.

Et derecho ne signifiait-il pas tout droit en espagnol? - alors que la saucisse, par inertie propre, penchait à gauche.

L'AJ Auxerre de Guy Roux était quant à lui sponsorisé par une marque de poulet, DUC... je mettais de côté cette information - sans l'éluder tout à fait.

Décidement, l'écheveau semblait indétricotable ni démêlable.

Restait que Georges Bernanos, né le 20 janvier 1888, la veille du jour où il allait faire la température record de        – 40,55 ° à Minneapolis, latitude de 44° 58′ 48.36″ N et longitude de 93° 15′ 6.72″ W, ville de la General Mills et des fajitas, était célèbre pour son livre Les grands cimetières sous la lune, relatif à la guerre d'Espagne.

Dans le même temps Miro, 4 ans plus jeune, avait légué aux générations reconnaissantes une sorte de chien-saucisse aboyant A LA LUNE, lui qui réalisera l'affiche Aidez l'Espagne en 1937 pour l'édition d'un timbre postal destiné à aider le gouvernement républicain espagnol - à l'opposé de Bernanos, parti à la guerre initialement dans le camp inverse.

Rodolfo Gaona, quant à lui, né le lendemain du jour où il avait fait la température record de – 40,55 ° à Minneapolis, latitude de 44° 58′ 48.36″ N et longitude de 93° 15′ 6.72″ W, ville de la General Mills et des fajitas, s'était rendu en Espagne, ambassadeur malgré lui de la Capitale de la Chaussure, et cela l'année suivant son alternative, prise le 31 mai 2008 - mais son truc à lui, plus que les chiens saucisses, sembait être plutôt les taureaux.

Tout me ramenait à l'Espagne, au fur à mesure que je me détachais du Méxique.

 

Dans les prochains épisodes, vous retrouverez tous vos personnages préférés, avec désormais peut-être, des femmes - je n'en suis pas responsable, les femmes ne sont rentrées dans la Grande Histoire que vers les années 80.


Résumé : ne pouvant partir au Mexique, le narrateur revient sur les étranges coïncidences qui se multiplient depuis qu'il a décidé d'entamer son enquête sédentaire sur Old El Paso, qui l'a vite conduit à explorer les arcanes secrètes de la firme transnationale General Mills. Si les premieres conclusions avaient très légitimement compromis Guy Roux, l'irruption d'un certain Chien Saucisse vient ébranler ses certitudes. Aux prises avec les passions de son siècle (la tauromachie mexicaine, la guerre d'Espagne, Minneapolis et les tournois de tennis), notre reporter, Johnny Merguez, interroge au fond la duplicité de notre civilisation et son rapport ambivalent à la figure du minotaure-capitalisme.

 

Sur la piste de Betty Crocker

 

 

Revenons.

 

La réflexion sur les termes hot-dog, perro caliente, cachorro-quente, Re Gou et roteux n'avaient mener à rien de tangible : j'avais reconnu quelques anagrammes lourds de significations, God-Toh dans Hot-Dog, Orrohcac-etneuq, Uoger, et Reutou (qui n'était pas sans me rappeler un mien voisin pédophile). Mais la vérité s'obstinait à m'échapper : que venait foutre mon ancien voisin dans cette galère. Et quelle langue c'était Orrohcac-etneuq? Seul mon vieil ami Noam Chomski, linguiste de son état, aurait pu m'éclairer : malheureusement il venait de partir pour une semaine tous frais payés en Corée du Nord, ou peut-être était-il mort. La seule chose de sûre est qu'il ne répondait jamais à mes appels en PCV.

 

Quelque chose me gênait, imperceptiblement, depuis le départ dans cette histoire de la General Mills : l'allusion grossière - et donquichottesque - au petit moulin devenu gros, ce proto-capitalisme conquérant de la Destinée Manifeste, l'ascension typique d'une société familiale pendant le 19ème siècle américain, et jusqu'à la conquête de l'espace (la General mills avait inventé le biscuit sans miette pour le goûter des astronautes). Et, apothéose, consécration (mais plaie ouverte sur mon patriotisme économique), l'acquisition de ce fleuron national qu'était Géant Vert : le moulin américain pouvais désormais moudre jusqu'au Dieu Géant Vert.

 

 

Ce quelque chose tenait, je ne saurais trop dire pour quelle raison, par association d'idée surement, à l'Amérique éternelle, aux guerres indiennes : Général Mills, le chef Géant Vert, Minneapolis, le mexique, les grands cimetières sous la lune et le Chien-Saucisse (le God-Toh). Mes nuits se peuplaient d'indiens et de cow-boys tristes.

 

Quelque chose de la guerre qui se serait parlé en espagnol, comme un bizarre western.

 

Après quelques rapides recherches au Centre d'études Spatiales de Francfort, j'avais bien mis la main sur ce capitaine, Anton Mills, à la tête d'un détachement du Général Crook. C'est lui qui aura la peau (les tripes en fait – American Horse serait sorti de sa planque avec son tripoux dans les mains, contrairement à Saint Denis qui, lui, a préféré porter sa tête) de American Horse, ce grand chef Oglagla, à Slim Butte le 9 septembre 1876. Un soldat l'a scalpé dans la foulée – je ne pouvais plus rien en tirer.

 

Je savais depuis que j'avais appris par coeur l'Histoire populaire des Etats Unis par Howard Zinn, à l'âge de 7 ans, que le général Crook était un proche ami du général Sheridan, héros de la guerre de secession, mort d'une crise cardiaque en aout 1888 – cette même année où l'on avait mesuré la température record de – 40,55 ° à Minneapolis, latitude de 44° 58′ 48.36″ N et longitude de 93° 15′ 6.72″ W.

Minneapolis étant la ville de General Mills (l'entreprise, pas le militaire, qui était capitaine, et qui s'appelait Anton comme Anton Drobnjak, l'attaquant du RC Lens en 1998, qui lui n'était pas capitaine puisque c'était Jean-Guy Walemme. Qui prendra la succession de Guy Roux comme entraîneur... tiens tiens...).

 

Je savais par ailleurs qu'un homonyme d'Anton Mills faisait du développement interactif sur internet, mais ça, tout le monde s'en foutait – et, dois-je le dire, moi aussi.

 

J'en étais là de mon enquête quand, par la poste, je reçu une lettre absurde, inespérée, qui me laissa pantois : la recette mystérieuse de la tarte aux macaronis, jambon et fromage – comment savaient-ils que j'étais sur leur trace?

 

Une signature, apposée en bas du mystérieux envoi : Betty Crocker.

 

La lettre venait de Minneapolis.

 

Il ne m'avait pas fallu longtemps pour rassembler les pièces du puzzle : Betty Crocker était le monstre pantomime de la General Mills, créature virtuelle crée en 1921, la Reine des Patissières. C'est elle qui répondait aux courriers adressés à la Général, qui aiguillait les ménagères américaines depuis bientôt un siècle, c'est elle qui répandait à travers tous les états unis ses recettes inspirées (et, anti-américanisme primaire mis à part) savoureuses - essayez, vous, de trouver l'idée révolutionnaire de mettre des macaronis dans une quiche! Mille fois elle avait changé de visage, et toujours plus séduisante, avaient conquis le monde dans ce qu'il avait de plus intime : sa cuisine.

 

Ce cauchemar avait désormais une origine : c'était l'accouplement monstrueux du Géant Vert et de Betty Crocker. Les cloches d'Old El Paso vibraient encore, quelque fois, de leurs noces pantagruéliques – et inhumaines! Ce couple maléfique en avait désormais après moi.

 

L'histoire de la General Mills avait débuté en 1866 à Minneapolis, c'est vrai, mais c'est seulement dans les années 1960 qu'avait commencé la conquête de l'est, du vieux continent. Avec le rachat de la Biscuiterie Nantaise (au milieu des années 1960) : Betty Crocker franchissait l'Atlantique, d'un pas de géant – un géant vert.

 

Je punaisais donc le portrait protéiforme de Betty au dessus de mon bureau, achetait un billet TGV première classe en direction de Nantes (246 euro, service d'échange et de remboursement gratuit jusqu'au départ, sous condition après départ. Voir conditions.), et me remettais au travail – jusqu'à m'endormir à l'aube, vidé, bouleversé.

Betty, ma Betty, tu ne paies rien pour attendre, dussais-je explorer les 36 cercles de l'enfer, des guerres indiennes et de la guerre d'Espagne (sans parler du tennis).

 

 

(je crois que j'ai trouvé un style d'écriture. Je vais m'y cramponner coûte que coûte)

 

A suivre, (Ce que ne dit pas) L'énigmatique sourire des choco BN

 

 


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  • Le Chien est un blog supplémentaire ou dire des choses à plusieurs sur des sujets plus ou moins intéressants. Il n'est pas nécessaire de le lire. Ce devait être un journal, mais ca a raté. Donc c'est autre chose. Débrouille toi avec ça.
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